Exposition "Collections privées" au Musée Marmottan

L'Impressionnisme nous émerveille encore

Publié par arman - dimanche 10 mars 2019, 11:06 | Voir les avis

classique moderne

Aujourd'hui s'est achevée la dernière exposition impressonniste et post-impressionniste du Musée Marmottan-Monet.

Mais encore une fois ce musée de l'Ouest parisien a réussi à nous éblouir grâce au nombre de "perles" picturales réunies. Et cette fois en piochant largement dans des collections privées.

Dès le début de l'exposition nous sommes marqués par les couleurs de Monet, qui resplendissent de ses quatre tableaux placés côté à côté : ci-dessus le merveilleux Allée de Sapins à Varangeville que malheureusement la photo trahit un peu en pâlissant l'incroyable rose sable du sentier.

Auguste Renoir et Camille Pissarro ne sont pas en reste avec les portraits d'une lumineuse douceur du Peintre de Cagnes, notamment Yvonne en rose ; et le paysage urbain de Déchargement de bois, quai de la Bourse, coucher de soleil au ciel vespéral, miraculeusement réaliste et doré, peint par le Peintre originaire des Antilles alors danoises. 

Pointillisme

L'exposition présentait deux chefs d'oeuvre à couper le souffle du Pointillisme, le premier peint par Georges Seurat, Grand Maître du mouvement, l'autre par Paul Signac, le plus habile de ses disciples. 

Sous l'ambiance vaporeuse des arbres de la berge les petits points de Georges Seurat en suspension dans l'eau se concentrent au milieu de la toile jusqu'à refléter les maisons comme une plaque de métal, comme la lame miroitante d'un couteau.

Les points bleus de Signac eux font entendre les flots d'une rivière, qui se faufile entre les grands rochers des Alpilles, tandis qu'une grande ombre bleu marine éteint les couleurs automnales de la Castellane. Ambiance fraîche et provençale. 

L'Exposition étonne déjà le visiteur avisé par la simple présence du Seurat, génie disparu trop tôt et qui produisit malheureusement peu.

L'étonnement se prolonge avec la Danseuse espagnole au visage étonnamment verdâtre à cause de l'absinthe, un Picasso des débuts période barcelonaise. Et la Nature morte au compotier une toile du fauve et trop sous-estimé Maurice de Vlaminck, avec Derain le vrai inventeur du Fauvisme, au cours de journées passées à peindre ensemble, sur les bords de Seine aux alentours de Chatou, ce dès 1900. Malgré l'exigüité des lieux les expositions impressionnistes du Marmottan sont toujours une valeur sûre.

Pas d'avis pour l'instant.
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